Moynier

Moynier

GUSTAVE MOYNIER, 1826-1910

docteur en droit

président de la SGUP

cofondateur du CICR

philanthrope

fondateur de l’IDI

Ses engagements

Religion
Membre du Consistoire, il publie une Bibliographie biblique de l’apôtre Paul.

Humanitaire
Répondant à l’appel d’Henry Dunant, il convainc la SGUP d’étudier la possibilité de former un corps d’infirmiers volontaires. La commission ad hoc est formée : le général Dufour, les médecins Appia et Maunoir, Dunant et Moynier ; le Comité international de secours aux militaires blessés, futur CICR, est né.

Principal rédacteur de la Convention de Genève, il consacre sa vie entière à la promotion et à la défense du Droit international humanitaire. Il fait du CICR une autorité mondialement reconnue pour la protection des militaires blessés et pour la reconnaissance de la neutralité du personnel soignant.

En 1870-1871, comme la Croix-Rouge ne protège pas les prisonniers de guerre, il imagine alors la création d’une Croix-Verte, basée à proximité des belligérants franco-allemands.

Culture
Soucieux de secourir les déshérités, il étudie les phénomènes de la société en pleine mutation, s’imposant de fait comme un des pionniers de la sociologie, de la statistique et des sciences sociales.

Partageant les errements “civilisateurs” de son temps, il donne sa caution morale à la colonisation effrayante du Congo par Léopold II.

Relations internationales
Avec une poignée de juristes célèbres, il fonde l’Institut de droit international en 1869. Inlassablement, il se fera l’ardent défenseur de l’arbitrage international pour trouver des solutions pacifiques aux différends entre nations. Utopique mais visionnaire, il se battra en vain pour la création d’un Tribunal pénal international.

Il se voit confier la rédaction du Manuel des lois de la guerre. Appelé aussi Manuel d’Oxford, ce texte de référence paraît en 1880 ; il inspirera les travaux de la Conférence internationale de La Haye qui s’efforcera d’imposer des limites aux pays en guerre.